Christianisme : quand les hommes au col blanc sont en plein business

Des hommes au col blanc, autrement dit « serviteur de Dieu », sont au cœur des polémiques et plaintes ces dernières années en Afrique. Business juteux, ils sont nombreux à faire carrière dans ce secteur.

Ces derniers temps en Afrique, les églises poussent comme de la barbe. Pour en créer, il suffit d’avoir une veste d’occasion ou neuve, louer un garage, savoir lire et interpréter la Bible à sa convenance avec une grande voix et le tour est joué. Vous serez appelé Évangéliste, Pasteur, Bishop, Prophète ou encore apôtre.

Avoir la « vocation pour l’œuvre de Dieu » n’est pas mauvais en soit, mais, le comportement de ces « hommes de Dieu » inquiète.

La dernière information qui nous vient de ce secteur fait état d’un pasteur qui aurait égorgé son enfant de 21 ans en RD Congo, déclarant avoir entendu la voix du Seigneur. Un autre, cette fois-ci au Ghana, est surpris en pleine séance de jambe en l’air dans une sueur indescriptible avec une femme mariée dans la maison de cette dernière. Même scène au Nigeria, où, encore un pasteur, a également été surpris en flagrant délit d’adultère avec une femme mariée.

Apparemment, ils ne sont pas que des stars du sexe. D’autres seraient également dans l’arnaque, l’escroquerie et le gangstérisme.

Au Togo, plusieurs pasteurs seraient poursuivis pour escroquerie. Leurs moyens d’action, soutirer de l’argent par des manœuvres frauduleuses tout en mettant sous les projecteurs la prière. Mieux, d’autres sont des démarcheurs attitrés. Il est même signalé récemment, tenez vous bien, une vente secrète du domaine d’une église aux étrangers.

En tout cas, le christianisme est devenu un business, il faut le dire, qui a le vent en poupe en Afrique. Un secteur juteux qui profite bien aux « faux hommes de Dieu » et « escrocs ».

A quand donc le coup de sifflet final de la récréation ?

Photo d’illustration