L’association Sentinelle Internationale des Kabiyè renouvelle son bureau

 L’association Sentinelle Internationale des Kabiyè « SIK » a tenu le 12 août 2023 à la maison des jeunes de Kara dans la commune Kozah 1, son deuxième congrès statutaire et électif. Elle a pour objectifs : la promotion de la langue et de la culture Kabiyè, la promotion du développement des terroirs Kabiyè et celle de l’emploi et de l’employabilité des jeunes et femmes Kabiyè.

Au cours des travaux qui se sont déroulés en présentiel et en ligne, les membres de SIK ont non seulement procédé à la validation des rapports technique et financier, mais aussi à l’étude et à l’amendement des statuts et règlements intérieurs de l’association. Il s’agissait également d’élire son nouveau bureau. Ainsi, à l’issue de ce vote, GNANSA Atinédi a été reconduit à la tête d’un bureau de 09 membres pour un mandat de 03 ans. « Notre objectif pour les 03 ans, c’est la continuité des travaux de la première mandature.

Au cours de ce premier mandat, nous avons eu à poser les fondements de fonctionnement de SIK, nous avons initié un concours de rédaction de textes en Kabiyè. Dans les jours qui viennent, le bureau va se retrouver pour essayer de lorgner vers les actions à mener afin de permettre à l’association de continuer sa marche », a déclaré le président de SIK, GNANSA Atinédi. Le concours de rédaction de textes en Kabiyè a vu la participation de plusieurs candidats. Des prix ont été décernés aux lauréats qui ont pu remplir les critères de sélection. « J’ai raflé trois prix notamment les 1er, 3ème et 6ème.

C’est un travail de longue haleine qui m’a valu ces trois prix. Il fallait selon les termes du concours, rédiger des textes en Kabiyè en respectant les règles grammaticales et d’orthographe ainsi que la syntaxe. J’exhorte les jeunes à s’évertuer dans la maîtrise de leur langue maternelle qui est une bonne chose », a indiqué le lauréat du 1er prix, PERE Eyazimam Luc. L’association SIK est créée en 2020 avec un 1er congrès statutaire à la suite d’un processus qui a commencé en 2017. Elle regroupe les filles et fils Kabiyè du pays et de la diaspora. Par

Napo Kérim, correspondant de Direct7 à Kara