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Protection du Parc Fazao-Malfakassa : les éco-gardes outillés sur les lois juridiques

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Aussitôt arrêtés, les contrevenants du parc national Fazao-Malfakassa sont très souvent libérés pour cause de méconnaissance des lois juridiques à appliquer par les protecteurs de ce patrimoine national.

Pour combler ce manquement, le gouvernement togolais, à travers le ministère de l’environnement et des ressources Forestières, a bien voulu se mettre en action. Et c’est dans cette optique qu’il a lancé par le biais de la direction des ressources forestières le 18 Août dans la préfecture de Sotouboua, un « atelier de formation sur les textes juridiques en matière de conservation de la faune et de son habitat » au profit des éco-gardes. Au nombre de quarante sept, ces protecteurs de l’héritage du parc national Fazao-Malfakassa qui, de nos jours, reste le seul à abriter des troupeaux d’éléphants, vont s’acquérir des textes juridiques en lien avec la conservation de la faune et de son habitat, afin de décourager les braconniers, les trafiquants de spécimens sauvages, les scieurs, les charbonniers et autres.

L’objectif dudit atelier est de renforcer les capacités des éco-gardes pour une meilleure application de la loi et visant à mieux réussir les poursuites judiciaires engagées contre ces récalcitrants qui sont déterminés à détruire ce bien naturel, surtout en ce moment de recrudescence de la pauvreté engendrée par la pandémie à la COVID -19. Le directeur régional de l’environnement centrale, le Colonel AFFOH Até Badjaniou, a invité les participants à accorder d’importance à tout ce qui sortira de cette rencontre. Le préfet de Sotouboua, PALI Tchabi Passabi, qui a présidé l’ouverture a, pour sa part, attiré l’attention de ceux-ci sur la prolifération de la viande de brousse. Il les a de même demandé << de combattre également ce commerce qui encourage le fléau >>. Dix modules au total sont au programme de cette deuxième activité de ce projet intitulé « Réduction de l’impact de la pandémie à la Covid-19 sur la conservation des éléphants dans le parc national Fazao-Malfakassa », un projet du Fond pour l’Eléphant d’Afrique.

<< À ces délinquants, nous les appelons à prendre conscience parce que les espèces fauniques sont entrain de disparaître. Aussi, aux scieurs, la destruction de l'habitat de la faune est à l'origine de la disparition de certaines espèces fauniques >> a lancé le Lieutenant-colonel des eaux et forêts, Mensa ABOUDOU, point focal national du programme du suivi de l’abattage illégal des éléphants au Togo, en service à la direction des ressources forestières. Le projet a été financé par le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE) d’un montant total de 45 156 dollars.

Par Jacques Tchaa Correspond de Direct7 à Sokodé.

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