Société
Togo : non respect de la zone de bouclage dans la maritime

Le covid-19 continue de faire des victimes partout dans le monde et le Togo n’est pas épargné de ces menaces. Alors que les autorités togolaises prennent des mesures pour éviter la propagation de ce virus dans le pays, certains chauffeurs et passagers « irresponsables » contournent les zones bouclées. C’est le cas par exemple dans la région maritime sur la nationale N°1 Lomé-Dapaong.
Depuis la publication du communiqué du gouvernement relatif au bouclage de certaines villes du Togo notamment Tsévié, Kpalimé, Atakpamé et Sokodé, certains chauffeurs, après chargement à Lomé et une fois à adétikopé, empruntent la voie à droite ou à gauche « avant l’école nationale de police » dans la brousse avant de sortir sur une voie secondaire parallèle à la nationale N°1.
Selon nos informations, cette pratique est motivée par le tarif. Les passagers paient désormais le double du prix soit 1000f CFA Lomé-Tsevie.
» Nous jouons le rôle des éclaireurs pour les conducteurs surtout ceux qui ne maîtrisent pas la brousse. Nous prenions la route avant l’école de police mais les policiers l’ont repéré. Alors nous avons une autre voie qui passe quelque-part pour sortir à Dalavé, un village proche de Tsévié, avant de revenir sur la nationale. Nous sommes payés à 1000F CFA », a laissé attendre un conducteur de taxi moto rencontré à Adetikopé. Ce fait doit interpeller le ministère de la sécurité et de la protection civile ainsi que le syndicat des conducteurs du Togo pour une prise de mesures nécessaires et adéquates afin de faire respecter la loi.